Cheffe d’unité : Béatrice Grasland
Cheffe d’unité adjointe : Ghislaine Le Gall
Adjointe au chef d’unité: Audrey Schmitz
L’unité de virologie, immunologie, parasitologie aviaires et cunicoles (VIPAC) contribue à assurer la protection de la santé animale, plus particulièrement des volailles et lapins. Elle mène des activités de référence, de surveillance et de recherche afin de maîtriser des maladies virales réglementées (influenza aviaire, maladie de Newcastle) et non réglementées lorsque ces dernières sont d’importance économique pour les filières aviaire (rhinotrachéite infectieuse de la dinde, bursite infectieuse coronaviroses aviaires) ou cunicole (caliciviroses du lapin et du lièvre). L’unité étudie également les maladies parasitaires des oiseaux (dues aux coccidies et aux helminthes).
Certaines des maladies étudiées présentent en outre un risque vis-à-vis de la santé publique, en raison de leur potentiel de transmission à l’Homme. L’unité effectue également un travail de veille sur les maladies virales émergentes, dans les filières aviaire et cunicole, afin de pouvoir se mobiliser en cas d’émergence en France.
L’unité assure des missions de laboratoire de référence pour quatre maladies virales aviaires :
Pour ses mandats nationaux, l’unité travaille sous assurance de la qualité (accréditée par le COFRAC selon le référentiel NF EN ISO/CEI 17025 et NF EN ISO/CEI 17043 pour l’organisation des essais inter-laboratoires d’aptitudes).
L’unité contribue à la surveillance programmée (surveillance sérologique annuelle des virus influenza aviaire et étude des virus influenza aviaire faiblement pathogènes chez le canard) et évènementielle des maladies sur lesquelles l’unité porte un mandat de référence national. Elle participe également à la Plateforme nationale de surveillance épidémiologique en santé animale (ESA).
Les activités de recherche, comme celles de référence et d’appui scientifique et technique, s’organisent autour de quatre axes généraux portant sur les pathogènes étudiés dans l’unité :
L’équipe influenza aviaire est membre du groupe de recherche sur les virus influenza Resaflu.
One Health research integration on SARS-CoV-2 emergence, risk assessment and preparedness.
Financement : programme européen EJP One health.
Le projet vise à étudier le franchissement de la barrière d’espèces du coronavirus SARS-CoV2. Le projet comprend deux objectifs principaux : identifier les facteurs d'émergence et de propagation du SARS-CoV2, et générer des données ainsi que construire des modèles pour l'évaluation des risques liés au SARS-CoV2.
Développement d’extraits de plantes pour la formulation de solutions complètes pour l’accompagnement vaccinal et de solutions anticoccidiennes naturelles
Financement : région Bretagne, région Pays de Loire, BPI France
L’objectif est de développer des solutions alternatives aux additifs coccidiostatiques, qui luttent contre les coccidies, un groupe de parasite affectant les poulets, et complémentaires aux vaccins anticoccidiens. Le projet est organisé autour de deux axes : développement d'une solution anticoccidienne naturelle, et accompagnement des vaccins anticoccidiens, en réduisant les conséquences négatives de ces vaccins sur les performances zootechniques chez le poulet.
Improvement of preventive actions to emerging lagoviruses in the Mediterranean basin: development and optimisation of methodologies for pathogen detection and control
Financement : programme PRIMA (Partnership for Research and Innovation in the Mediterranean Area. Pour la France : Agence nationale de la recherche)
Le projet vise à développer et optimiser des méthodes de détection et de contrôle du nouveau génotype du virus de la maladie hémorragique virale du lapin (RHDV2) pour réduire son impact socio-économique et mieux prévenir l’émergence de nouveaux lagovirus pathogènes dans les pays européens et africains du pourtour méditerranéen.
Mise au point d’un modèle in vitro prédictif du pathotype des souches vaccinales ou issues du terrain du virus de la bursite infectieuse aviaire
Financement : Anses, Saint-Brieuc Armor Agglomération et Conseil Départemental Côtes d’Armor
Partenaires : Université Louis-et-Maximilien de Munich (Allemagne), Conseil supérieur de la recherche scientifique (Espagne).
L’objectif du projet est de développer un système in vitro prédictif du pouvoir pathogène des souches de virus de la bursite infectieuse prélevées sur le terrain, en tant qu’alternative à l’expérimentation animale. La bursite infectieuse ou maladie de Gumboro est une maladie qui affecte les oiseaux.
Prédicteurs moléculaires et dynamique de transmission des virus Influenza aviaires
Financement : Fonds de recherche sur l’influenza aviaire 2019
L’objectif est d’améliorer les connaissances sur les virus H5N8 hautement pathogènes, responsables de l’épizootie française d’influenza aviaire de 2016-2017, en analysant la transmissibilité de ces virus et en identifiant leurs facteurs de virulence par des techniques de génétique inverse.